Le terme "pervers narcissique" est un effet de mode et parfois employé à mauvais escient. La perversion repose sur la destruction de l'autre, procurant une jouissance au prédateur, sans scrupule et sans limite dans l'élaboration de son processus de cruauté. Ce blog a été créé pour vous venir en aide, vous y trouverez toutes les informations sur le PN : son profil, ses stratégies, le comportement des victimes, les conséquences, ...

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Les conséquences à long terme

Lorsque la victime prend conscience de l'agression qu'elle a subi, c'est un choc émotionnel. Elle se sent blessée, totalement désemparée.
Ce choc déclenchera un mélange de douleurs et d'angoisses.
Si la victime choisit la séparation, elle n'éprouvera pas de colère, ni de révolte. Pourtant la colère est une libération psychologique. Mais elle naîtra plus tard.
Pour l'instant, elle se sent trompée, abusée, non respectée. Elle perd son estime, sa dignité, elle a honte d'elle-même.
Plus tard, elle aura un état anxieux généralisé, des troubles psychosomatiques ou un état dépressif.
Pour les victimes impulsives, elles agiront violemment, ce qui les conduira en hôpital psychiatrique.
L'état dépressif se discernera par un épuisement, un trop plein de stress, une fatigue chronique, sans intérêt pour quoi que ce soit et sans concentration.
Il ne reste que 2 solutions :
- se soumettre et accepter
- se révolter, combattre et partir.
Choisir le processus de libération se fait toujours dans la douleur et la culpabilité, mais c'est la seule solution pour s'en sortir.
En couple, la difficulté pour s'en échapper est que le chantage et la pression se fait à travers les enfants eu en commun.
L'évolution se fait par la tentative de l'oubli qui acheminera des troubles psychiques ou somatiques retardés.
La victime a une vie sociale normale mais avec une anxiété généralisée - une fatigue chronique - des insomnies - des maux de tête - des douleurs multiples ou des troubles psychosomatiques (hypertension artérielle, eczéma, ulcère, ...) - des conduites de dépendance (boulimie, alcoolisme, toxicomanie).
D'autres victimes auront des troubles mentaux ou névrose traumatique.
Le besoin d'évoquer les évènements traumatisants est évident mais déclenchent des manifestations de peur.
Même si par la suite, la victime a une vie épanouissante, les souvenirs subis amèneront une souffrance fulgurante.
Des années après, toute évocation du vécu douloureux fera fuir la victime.
Ce traumatisme a développé une capacité à repérer mieux que les autres, les éléments pervers d'une relation.
Pour les victimes n'arrivant pas à sortir de l'emprise, elles perdront totalement leur joie de vivre, les initiatives personnelles seront impossibles, elles resteront dans la plainte et deviendront aigries, susceptibles, irritables, en retrait social et ruminant amèrement.
Personnellement, je pense qu'il est préférable de prendre le courage de partir, même si cette idée paraît impensable, que de rester et souffrir toute sa vie.

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